Actualités

Pessac, sur notre Terre

affiche pessac
LycéeVie étudianteVoyages

Pessac, sur notre Terre

J’ai eu l’occasion, fin novembre dernier, de partir en voyage à Pessac, près de Bordeaux. Accompagnée de ma classe et de mes professeurs de philo, histoire et littérature, j’ai eu l’opportunité d’aller passer quatre jours à la 33ème édition du festival de films d’histoire de Pessac, cette année portant sur le thème « Notre Terre ». Nous avions un riche programme composé de films, documentaires, conférences et rencontres. Nous avons accédé à de nombreuses œuvres en avant-première (Lo capitano, Marcher sur l’eau, Hebron, Palestine, L’usine des animaux), mais également d’anciens classiques, comme Soleil vert ou There will be blood. Les conférences auxquelles nous avons assisté portaient sur l’Homme et l’animal, l’environnementalisme américain, les parcs africains, le GIEC et les médias ou encore la nature et Jules Vernes, et réunissaient la crème des climatologues, journalistes, éthologues, écrivains, géopolitologues, historiens, paléontologues et autres spécialistes. Nous enchainions les séances à un rythme effréné, en ayant tout de même le temps de visiter la ville et de passer du temps entre amis, ou en classe autour de bons repas où nous avons pu discuter tranquillement avec nos professeurs.
A titre personnel, cette semaine m’a énormément apporté, notamment parce que les sujets abordés, aux contenus très denses, ont résonné plus d’une fois avec les thèmes de nos cours de spécialité, d’histoire et de philo. Nous avons parlé de la guerre, du Moyen-Orient, de l’environnement, de l’histoire du climat (HGGSP) mais également de la question de l’homme face à la nature et aux animaux (philo) et de la question des médias et des arts comme la littérature ou le cinéma dans la remise en question de l’humanité face au monde (HLP). Mes camarades en spé SVT et physique-chimie n’étaient pas en reste puisque les sujets de la nature, l’environnement et les animaux sont souvent ceux qui les intéressent ; et beaucoup ont trouvé comme moi ce séjour passionnant. Nous avons même eu l’occasion de nous défouler lors d’une petite soirée dansante très sympa organisée par le festival. Nous sommes rentrés fatigués mais euphoriques, et je garde dans un petit carnet les notes et souvenirs de ces quelques jours qui m’ont beaucoup nourrie et dont j’ai tiré un grand plaisir intellectuel et humain.

Par Baptistine d’Aboville, élève de terminale